Oh la, il fait frais, pas de doute !!! Les glaçons pendent à la gouttière, mais ce froid a empêché la neige de tomber, juste une petite poudre pour cacher les crevasses brunes pelletées par Michel.
Il y a de la neige sur mon beau tapis bleu car j’ai bien travaillé hier sur mes découpages, mais c‘est aussi pourquoi je n’ai pas préparé de blog et il sera court aujourd’hui.
Chaque fois je pense en avoir fini de ces cartes et mon cœur me cogne à la porte de ma mémoire en me disant : « Hey, tu ne peux pas ne pas en envoyer une à… ». Et c’est vrai…Elle est trop gentille pour n’être pas remerciée ne serait-ce que par une petite carte du niveau maternelle ! Alors je m’y remets… Rien qu’un peu de temps offert…
Ma sœur à la minute sur sa « minute » m’apprend quelque chose qui me ravit : « Les animaux mâles ne tueraient pas les femelles de leur race » !!! Il n’y aurait que les humains pour faire cela !
Ce n’est pas respect mais par sécurité et garder les possibilités de reproduction, base vitale !
Et quand on parle de race je parle par exemple de coq à poule ! Ce qui veut dire qu’un coq Plymouth ne tuerait pas non plus une poule Orpington ! Pas de distingo entre blanches ou noires ! Pourquoi nous est-il impossible de faire cela chez les humains ?
Le dessin représente le haut du clocher de Meymac, vu de la pharmacie du stade ! Une boule locale pour Noël !
Dernier jour de travail pour la plupart des hommes et des femmes qui sont dans la vie active et professionnelle pour 2017.
Mais déjà, plongée dans les préparations des jours de fête qui saluent la fin de l’année et la naissance d’une autre. Non seulement, mais qui se réjouit de voir remonter le soleil à pas de fourmi vers le zénith !!!….
La lumière !!! Imaginez, juste une seconde car c’est horrible, un monde sans lumière !!! Même les taupes mettent de temps en temps leur nez lanterne hors de leur terrier pour voir cette merveille et la création !
N’empêche qu’elle doit avoir des sensations développées en compensation qu’il serait intéressant de pouvoir ressentir, nous aussi… Comme ces aveugles de naissance qui savent si bien se débrouiller, là où avec nos deux yeux on trouve encore moyen de se ficher le petit doigt de pied dans le pied du buffet ! Mais devenir aveugle ou sourde me fait très peur…
OK on ne pense pas à ces choses ! On pense à ce que l’on va faire de ce week-end spécial et des gens que l’on aime et que l’on va rencontrer bientôt !
Alors bon courage à tous ceux qui recevront parents et amis et doivent tout planifier !!!!
Je vous embrasse tous bien fort et bonne journée à tous !
Nous avons vraiment eu de la chance que la neige se soit arrêtée de tomber pour nous laisser passer la semaine dernière et avant-hier car elle a recommencé toute la journée d’hier. Et il y a eu quelque chose que je n’avais jamais vu à ce point. J’avais déjà vu des averses de petites billes de neige gelée ! Mais là il en est tombé beaucoup et du coup en allant fermer les poulaillers, j’avais vraiment l’impression de marcher dans du sable blanc, dur et crissant. Je ne suis pas allée jusqu’à tenter de faire un château pour autant ! Parce qu’il faisait nuit, bien sûr, sinon, vous pensez bien !!!!
Pourquoi, quand on appelle Jeannot un garçon qui se nomme Jean on dit que c’est un « diminutif » alors qu’au contraire on allonge le mot ??? ahahah
Je connais un Jeannot que j’aime spécialement, mais je l’appelle Jean car je trouve que cela le respecte…
Et j’ai passé l‘après midi cutter en main pour faire cadeau de quelques cartes à mes plus proches… Il m’en faut encore trois, ce sera pour aujourd’hui à moins que Michel décide qu’il a besoin d’un outil à nouveau à aller hercher au diable!
Bon, grâce à mes amies j’ai moins peur si je me retrouve sans imprimante. Je ne comprends pas, dans les grandes surfaces il y a de l’encre EPSON, plusieurs sortes, et jamais la mienne !!!! C’est pô juste ! ;-)
De plus j’ai bien tort de me faire du souci car, au train où ça va, je serai certainement bientôt obligée d’oublier tout cela… Je ne comprends pas ce besoin alors que cela ne sert à rien, et alors que je devrais plutôt raccommoder le linge ou me coudre des tabliers !
Oui, il n’y a que ceux que je me fais qui me plaisent, ceux qui sont vendus ne me vont pas du tout. Il me les faut ceints autour de la taille et non tablier de boucher, et avec deux GRANDES poches sur les côtés et une bavette. Sinon je suis perdue ! ahahah Et ces sortes de tabliers on ne les trouve plus nulle part.
Il faut dire que les jeunes ne portent ni blouse, ni tablier. Avec les nouveaux textiles et les machines à laver, cette nécessité de protéger les vêtements n’est plus de rigueur.
Ma nourrice avait une blouse, puis un tablier pour protéger la blouse qui avait des manches, puis un vieux « devantier » pour protéger le tablier si elle faisait quelque chose de salissant.
Il faut dire que notre vertu était bien protégée ! Le nombre de couches de vêtements que nous pouvions avoir ! Culotte bouffante, sorte de shorts fermés aux cuisses par des élastiques, chemise de finette (c’est un coton gratté un peu épais) chemise de laine, combinaison de finette (la même que la chemise mais plus longue), Ces sous-vêtements étaient cousus et brodés par les nourrices ! Pull et jupe (plus tard pantalon mais au début cela ne se faisait pas) un gilet et cette grosse cape de drap de laine double dont je garde un merveilleux souvenir qui fermait le cocon que nous formions, entièrement. Evidemment chaussettes hautes et des fois deux paires l’une sur l’autre. Les chaussures étaient toujours grandes pour « faire » longtemps ! Nous pouvions affronter les neiges et les blizzards sans risque ! Et même les chutes ahahah !
Mais je bavarde et vous retiens (prétentieuse que je suis !) alors que vous avez à nouveau des préparatifs à organiser !
Alors bonne journée à vous tous et je vous fais de grosses bises pour vous encourager, c’est plus propre que de vous cracher dans les mains ! N’est-ce pas ?
Nous avons eu le nez creux d’aller hier à Egletons car aujourd’hui, neige partout !
Le brouillard n’a pas découragé Michel et encore moins son œil tout neuf, nous sommes allés chercher son agenda. Il a l’habitude depuis la nuit des temps de noter chaque jour sur un agenda, vous savez ces agendas de bureau à couverture noire. Mais voilà, maintenant c’est démodé ! Ce sont des agendas électroniques et on ne trouve pas facilement les anciens en papier ! Chaque année c’est la course désespérée et le seul que nous arrivons à trouver, en s’y prenant pas trop tôt mais pas trop tard, c’est dans un bureau de tabac-presse d’Egletons en face le marché. Et, encore cette année, c’est lui qui nous sauve !
Ensuite nous sommes allés chercher un tapis pour mon bureau. Les roulettes de ma chaise finissent par brouter le plancher et je n’ai aucune envie de descendre aussi brusquement retrouver l’étage inférieur ! Je peux encore descendre l’escalier par mes propres moyens !
Donc nous sommes revenus avec un beau tapis bleu marine que j’ai installé tout de suite sous nous, entendez chaise et moi + petit banc pour mes pieds !
Et enfin nous sommes allés chez le monsieur de l’informatique pour acheter de l’encre pour l’imprimante et là…C’est bizarre…
Il m’a déconseillée, et insisté, à acheter de l’encre d’avance…Sous prétexte qu’elle peut sécher…J’en ai acheté dans le passé sans jamais respecter l’ordre des dates et je n’ai jamais eu de problème… Puis il a regardé sur son ordinateur et nous a dit « oh lala ! y en a bien peu…ils n’ont pas de stock… » et enfin il nous annonce que le pack est passé de grosso modo 60 euros à plus de 8Oh.t. !!!! Bon sang !!!! Il y a six couleurs mais je ne peux en privilégier une pour me servir des autres car si une manque les autres ne fonctionnent pas ! Merci les gars !
Je sens venir qu’il n’y aura plus cette encre et que je vais devoir racheter une imprimante, mais c’est incroyable !!!!
Evidemment « mon » encre ne se vend pas en supermarchés !
Le garçon m’a expliqué que maintenant les gens n’achètent plus d’imprimante, ils chargent ce qu’ils veulent imprimer sur une clé USB et viennent en boutique faire faire leurs tirages…. Mais je ne vais pas faire 30 km à chaque fois que je veux une carte et en plus bien souvent, je corrige le tirage qui est rarement fidèle à ce que je vois su l’écran ! C’est vraiment l’agonie de ma « petite entreprise », entre les prix d’impression et les timbres !!! DECOURAGEANT…. Et j’étais en train de me regonfler avec plein d’idées car j’ai fait quelques découpages, basiques et vite faits hélas, mais qui m’ont poussée à imaginer d’autres possibilités de découpages mais imprimés ! En couleurs ! Pas uniquement du papier de couleur plate !
Bon j’en ai commandé un pack seulement puisque de toute façon il ne pouvait en fournir plus. On verra….Mais cela ne va pas loin !
Je sais qu’il existe des encres pour remplir les cartouches à moins cher, mais en général ce n’est pas terrible, risques de couleurs infidèles et de bavures !
Et puis…Je n’ai pas très bien compris toutes ces réticences…C’est bizarre, je me demande ce que cela cache et à quelle sauce nous serons mangés une fois de plus….
Bon, « Oh Ye baby tout ça n’est pas grave ! »
Je vous mets la fin de l’histoire !
LA FOUINE…10 et fin.
Tout est bien qui finit bien !
Voyant la gamine endormie Joseph baissa la voix pour continuer :
-« Eh bien, vous lui expliquerez, sourit l’homme poilu ! Cette demoiselle a eu beaucoup de chance et grâce à deux choses :
Premièrement- Ces deux louves sont miennes depuis 7 ans, elles sont imprégnées de l’homme. C’est pourquoi vous me voyez sale et plein de poils afin d’être des leurs, je couche souvent avec elles, et La Fouine comme vous l’appelez, me prouve que je n’ai même plus besoin de ces précautions, du moins avec ces deux femelles. Mais je ne sais comment auraient réagi des loups moins civilisés et les mâles en particuliers, et même ces femelles alors qu’elles ont des petits ! Sa curiosité a été vraiment dangereuse… Maintenant que le pot aux roses est dévoilé nous allons mettre des pancartes, ce sera plus sûr ! Les loups ne sont pas plus méchants que des chiens, et elles l’ont prouvé, mais ce sont tout de même des animaux avec leurs instincts !
Le deuxième point qui fut une chance c’est que cette gamine soit tellement à l’aise avec les chiens. Si elle avait eu peur, les animaux l’auraient senti et auraient pu être inquiétés. C’est un sentiment qui se communique très vite et réveille tous les instincts de défense…et d’attaque !
Tous les enfants devraient être éduqués avec des animaux afin de comprendre mieux les réactions instinctives qui sont en nous, animaux et humains, ce sont les mêmes, mais ils ne s’expriment pas de la même façon et heureusement s’exclama-t-il avec un sourire entendu!
Mais je vous ai suffisamment retenus, il est très tard et vous avez besoin de retrouver vos femmes et…vos lits…
-Et même notre soupe s’exclamèrent certains qui n’avaient pas eu le temps de vider leur assiette pour venir au secours de la petite.
-Monsieur, dit Joseph s’adressant au père de La Fouine, je voudrais vous revoir à nouveau. J’aurais des propositions et des demandes, votre fille pourrait nous être très utile pour vérifier certaines de nos études…si vous avez suffisamment confiance en nous… Nous nous reverrons avec mon collègue !
-Je serai heureux de vous recevoir et de discuter avec vous…Pour ma fille, on verra !
-Oui, tout à fait ! Bonsoir à tous… »
Et tous rentrèrent au village dans la nuit devenue noire, le chemin éclairé des petites lampes. La Fouine s’était réveillée à demi dans le mouvement général, et somnolente, appuyée contre son père qui la tenait pressée contre lui, son bras autour des épaules, elle avançait mécaniquement. Personne ne parlait, fatigués, oui, mais surtout essayant de retenir, d’assimiler tout ce qu’ils avaient entendu et qui les surprenait tellement, et…. tout ce qu’ils auraient à raconter pendant des années à venir…et qui n’allait pas maigrir !!!!
Hélène Porcher 17-12-03
Ne vous fiez tout de même pas à ce texte pour aller flirter avec des loups sans précaution ! Ni même avec des chiens ! Ni même avec des chats voyez mes problèmes avec Patapouf qui me « mange » d’amour !
A propos Ledoré qui avait disparu dans la nature et faisait de temps en temps de courtes apparitions, est de retour. En piteux état. C’est vrai qu’il est vieux maintenant mais en plus il semble maigre et bien fatigué. L’ennui c’est que je suis inquiète de sa rencontre avec Patapouf… Dehors ils se battent si Michel ne repère pas suffisamment vite pour isoler l’un de l’autre. Mais là Patapouf n’étant pas à la maison hier, Michel a fait rentrer Ledoré qui s’est installé sur le radiateur toute la journée pendant que Lasouris partait bouder dans un des paniers. Ledoré a dormi la nuit ici, au chaud. Mais ce matin Patapouf est de retour ! (regardez saigner mon doigt pour en avoir la preuve !) . Ledoré, que Michel a caché dans un panier, s’est bien gardé de se signaler, et Patapouf ne l’a pas vu. Je l’ai laissé monter plein de neige mal essuyée dans mon bureau en me précipitant pour garer mes papiers ! à suivre…
Des poissons rouges ? Pour une prochaine vie ?
Je vous souhaite à tous une bonne journée en espérant que vous n’avez pas trop de neige si vous devez bouger de la maison ! Couvrez-vous bien, l’hiver ne fait que commencer !
Mais que la chaleur de mes pensées affectueuses pour vous, vous garde de tout refroidissement physique et sentimental !
En ce jour de fête et ayant fini la vaisselle à 3h, je viens vous confier le résultat de mes cogitations :
Merci Mesdames !
Pour le repas ? Oui aussi, mais pas seulement.
Quelle que soit la fête, qui c’est-y qui s’y colle ?
Les femmes.
Qui doit trouver des idées de cadeaux, puis parcourir les magasins pour trouver quoi pour qui ? Même pour leur femme souvent les hommes demandent à leur secrétaire ce qu’ils pourraient offrir à la femme de leur vie !
Quand ils ont une idée, c’est souvent un truc « utile pour la maison » dont eux ont envie !...Tiens, une machine à café !
Penser le repas de fête afin que chacun y trouve son compte…Difficulté accrue si la maitresse de maison ou l’un des invités est végétarien, sans oublier les régimes divers !
Repas, décors, c’est la femme qui cherche et trouve…
A pardon, parfois l’homme va chercher le sapin… ou les packs de bières ! Oui si quand même, ils ne sont pas tous des mufles, faut pas exagérer.
Servir, veiller à ce que tout le monde se sente à l’aise, calmer les vieilles querelles avant qu’elles ne naissent d’anciennes rancunes, rattraper les gaffes des uns, consoler ceux qui ont été blessés par un mot mal interprété… Courir chercher l’éponge pour pomper le vin répandu sur la nappe brodée par la chère Tante Adèle : « Ce n’est rien ! (grrr) »…
Ensuite la vaisselle ! La vaisselle bien grasse de préférence, des plats et des assiettes partout qu’on ne sait plus où mettre celles que l’on vient d’essuyer, pendant que les messieurs s’écroulent sur le canapé pour regarder pour la 10e fois la finale du Match de foot en hurlant à chaque passe ! Les femmes se partagent le travail de trier, laver, essuyer, ranger tout en discutant… De quoi ?...De leurs hommes, de leurs enfants, de leurs chiens et chats qui leur donnent des soucis… Elles échangent des conseils, des recettes pour mieux les soigner et les rendre heureux…Et je ne vous parle pas des lessives qui suivront si des invités restent à coucher…
Demoiselles qui, par hasard, liriez ceci, vous regimbez ! Vous vous dites que jamais vous ne serez « l’esclave du mâle comme vos pauvres mères » !
Mais si, mais si ! Ou alors vous auriez tort.
Les femmes de l’ombre portent la société. C’est grâce à ces fêtes et à leur travail que les gens se rapprochent, que les vieilles querelles se taisent, que les liens se resserrent, que les éloignés se retrouvent, familles ou amis, peu importe. C’est grâce à ces rencontres de femmes que les bons conseils s’échangent et que les choses avancent.
Ces fêtes, grâce aux femmes, apportent la joie qui donne le courage et l’espérance, l’aide dans l’apprentissage de la tolérance et la paix en dépit des différences !
Vive les fêtes, et vive les femmes !
L’Histoire :
LA FOUINE… 9/10
La fouine raconte…
Le maître des lieux s’appuya de la fesse sur le coin de la table et s’adressa aux hommes curieux de ce qui allait leur être dit. Ils sentaient qu’ils entraient dans un monde inconnu avec des règles à apprendre !
« -Je m’appelle Joseph Lechaumier et je suis un scientifique. Nous avons installé ici des loups dont nous étudions le comportement et nous n’avons pas voulu affoler la population en ébruitant nos activités, sachant que nous aurions dû faire face à l’hostilité dictée par la méconnaissance et la méfiance ancestrale au sujet de ces animaux.
Si Mademoiselle, dit-il en regardant avec un sourire La Fouine attentive, ne s’était mêlée de venir y fourrer son nez, vous n’en auriez rien su et n’auriez jamais eu à craindre.
Bon. C’est fait. Mais comme vous avez pu voir, les loups sont moins méchants qu’on ne le croit.
Cependant les males sont enfermés dans de grands enclos afin de ne pouvoir approcher les lisières. Les grillages sont enfoncés très profond, car ces animaux savent très bien gratter pour passer s’ils en ont envie.
-« Peux-tu jeune fille nous raconter ce qui s’est passé ? »
La Fouine se redressa un peu contre le torse de son papa et expliqua d’une voix claire :
-« J’avais entendu qu’il y avait des animaux et je voulais les voir. Alors j’ai grimpé dans l’arbre et je me suis penchée, je ne pensais pas que le rebord allait plier et je suis tombée de l’autre côté. Là j’ai eu peur, je m’étais fait mal au poignet et j’ai compris que je ne pourrais revenir par le même chemin. Alors je suis allée jusqu’à la maison pensant y trouver quelqu’un…Ce n’était pas facile avec toutes ces orties et ces ronces, regardez, je suis arrachée de partout, ajouta-t-elle en montrant ses petites jambes écorchées.
-Et il n’y avait personne dans la maison, enchaina Joseph. Pas de chance car normalement il y a toujours une personne de garde. Mais mon collègue était en congé et moi j’ai eu une obligation qui m’a retenu tard, j’ai pensé dormir là-bas et revenir à l’aube… Et ensuite, continue petite ?!
« Quand j’ai vu que j’étais prisonnière et l’angélus sonnait, j’ai compris que j’avais fait une grosse bêtise ! Alors je suis repartie vers là où j’étais tombée en me disant que peut être je pourrais trouver le moyen de passer, mon vélo étant de l’autre côté pour rentrer à la maison… Je pleurais et c’est alors que ce que j’ai pris pour un chien s’est approché de moi. Je n’ai pas peur des chiens et celui-ci n’aboyait pas ! Je voyais bien qu’il n’était pas en colère ! Alors je lui ai raconté mon problème, histoire de ne pas me sentir toute seule d’autant plus que la nuit tombait. ET le chien, enfin non, la louve allait devant moi, et si je m’écartais de son chemin elle faisait le tour de mes jambes comme pour me ramener. A un moment j’ai été un peu inquiète quand même, parce que j’insistais pour aller du côté de ma bicyclette et elle est venue me tirer avec ses dents par le bord de ma jupe ! Alors j’ai pensé plus prudent de la suivre… Et c’est comme cela que je me suis retrouvée avec l’autre chi…louve et les petits ! Ils étaient si mignons que je me suis sentie tout de suite à l’aise, je les ai caressés, je leur ai parlé, comme si c’était des chiots ! Et comme les louves s’étaient allongées je me suis assise entre elles. Elles se sont serrées contre moi après avoir ramené les petits entre leurs pattes et…Je me suis endormie au chaud contre elles.
Et tu n’as pas eu peur ?!
D’être grondée et de l’inquiétude que mes parents devaient avoir, si !!! Mais des bêtes non, je croyais que c’étaient des grands chiens et je voyais bien qu’ils étaient de gentils animaux !
Voilà ce que nous voudrions démontrer et cette petite a
fait un excellent travail qui nous avance bien dans nos recherches !
Seulement jeune fille… »
Alors qu’il se tourne vers La Fouine et que tous regardent de son côté, tous se mirent à rire doucement car la gamine s’endormait contre son père en toute tranquillité !
A suivre….
Bonne journée à tous, reprenez votre souffle, il faudra remettre cela dans quelques jours !
Je vous vois sourire, vous qui étiez tranquilles… Tout compte fait, ce n’était pas si mal ! C’est bien…. Pour nous aussi ce fut une très bonne journée…
Mais je vous l’accorde, il manquait tout de même des jeunes enfants auprès du sapin ! Leur émerveillement et leur joie spontanée si rapidement perdue au cours de la vie…. Souvenirs….
Je vous embrasse tous, et bonne journée à chacun de vous !
Et particulièrement à ceux qui sont seuls puisque les autres sont en famille ou entre amis et nous retrouveront plus tard !!!! J’espère que tout va bien pour eux aussi, dans la joie et la tendresse !
Je vous invite à la lumière de ce petit sapin simplet plein d’affection pour chacun de vous ! L’Etoile me parle d’une amie et les petits lambeaux givrés qui brillent de mon amie américaine…
Hier soir soupes de poissons La Belle Iloise offertes par ma sœur, un pur régal !
J’ai fait des petits gâteaux avec la même recette que d’habitude pour un résultat complètement différent. Les œufs que j’ai achetés étaient gros mais ils avaient de tout petits jaunes en proportion et bien plus de blanc, si bien que c’était plus liquide et plus mousseux, ils ont gonflé. Mais Michel a dit qu’ils étaient très bons comme ça AUSSI. (à l’Anis).
Et j’espère que, si vous n’aviez rien de mieux à faire, vous avez vu le petit film de dimanche soir sur la 6 « Le père Noël ». La critique n’était pas enthousiaste et nous, on a ADORé. Un cambrioleur qui se trouve embarquer un gosse qui le prend pour le père Noël. Un enfant exceptionnel qui joue avec une justesse incroyable avec pourtant des textes longs. Je ne sais quelle est la part du gosse et celle des trucages, mais le môme est incroyable d’audace. Nous sommes allés nous coucher le sourire aux lèvres car je vous rassure jusqu’à la dernière seconde il restait de bonnes surprises et ça finit très bien..
Je ne vais pas m’étendre longuement en bavardages, Il faut que j’aille soigner Michel, puis mes poules, j’ai un poulet (acheté !!!) à faire cuire et cela prend un peu de temps. Je vous pose la suite de La Fouine :
LA FOUINE…8/10
Incroyable !
Les hommes restaient bouche bée… Il leur fallut plusieurs secondes pour réaliser que ce qu’ils voyaient n’était pas une apparition de cauchemar !
La Fouine était couchée tranquillement entre les pattes de deux loups et parmi quatre petits…
Le père émit un départ de geste et de cri que l’homme poilu arrêta d’un ton sec :
-« Ne bougez pas. Ne craignez rien, la gosse ne risque plus rien. Reculez sans vous retourner, très doucement et laissez-moi deux ou trois mètres devant vous. Surtout que le chien soit calme et reste à l’écart… »
Puis s’adressant à l’enfant :
« -Petite, tu peux bouger ?
-Oui monsieur, j’ai juste mal au poignet…
-Alors tu vas te lever doucement en remerciant les louves et ensuite venir vers moi, calmement. »
La Fouine suivit ces indications. Avant de quitter son nid de pattes qui l’entouraient, elle se tourna vers les louves, les remercia gentiment, puis se redressa doucement en expliquant qu’il fallait qu’elle s’en aille, car son papa et ses copains l’attendaient. La gamine fit cela tout à fait simplement comme si cela était une situation ordinaire, ne manifestant aucune crainte ni empressement d’échapper à ces animaux. Les louves eurent un petit mouvement et un léger grognement de gorge mais restèrent couchées, la regardant partir.
Quand elle eut rejoint les bras de son père qui tremblait et se mit à la serrer à l’étouffer, le maître des loups remercia à son tour les animaux en leur disant qu’ils pouvaient dormir tranquilles. Puis, après avoir reculé de trois ou quatre pas, se joignit au groupe en les invitant à le suivre.
Tous était encore sans voix, sidérés après l’émotion forte qu’ils avaient ressentie, de panique à l’idée que la petite allait être dévorée sous leurs yeux alors qu’ils n’étaient pas armés, puis d’incompréhension, la situation étant si loin de toute leur culture où ils avaient appris à se méfier de ces « animaux cruels qui mangeaient les petits bergers »… Maintenant soulagés ils se remettaient à respirer, certains toussaient doucement, d’autres reniflaient l’humidité de leurs émotions et devant marchait à grand pas le maître des loups vers la maison de l’entrée de la plage.
Il les invita à s’installer dans la pièce qu’il venait d’éclairer, chacun prit place et le père garda sa gamine sur les genoux de peur instinctive et rétrospective qu’elle ne disparaisse…
L’homme hirsute dans la lumière était moins inquiétant qu’avant, ses yeux perçaient la forêt de poils et avaient une belle lumière. Il alla chercher des verres dépareillés, une bouteille de vin et de l'eau pour offrir à boire à chacun.
Le père alors réalisa que les femmes attendaient dans l’angoisse sans savoir ce qui était arrivé, aussi un gendarme accepta d’aller rassurer le village…Il le fit de bon cœur mais regrettant de n’entendre ce que l’homme s’apprêtait à raconter, aussi en passant vers son collègue il lui glissa près de l’oreille :
-« Fernand, je compte sur toi pour tout me dire ! »
Le collègue en souriant lui posa la main sur l’épaule, point n’était besoin de plus de promesses !
A suivre…
Bon Noël à tous et autant de baisers que d’étincelles sur mon sapin à vous partager !
Soyez bien sages ! Le Père Noël approche !!!! J’espère que votre courrier est bien parti et que vous serez exaucés !
Tout va bien au Rio !
Nous étions à parler des chaussures de notre enfance ! Les chaussures en cuir qu’il fallait « casser » ! Les riches avaient à leur service une personne de leur pointure chargée de « casser » les chaussures pour éviter à leur maître d’avoir mal aux pieds… Mais ça c’était « avant nous » !
Mais même pour nous que d’ampoules au travers desquelles nous passions un fil pour faire couler sans déchirer et éviter une plaie !
Pourtant les chaussures ont bien changé par rapport à celles dont nous nous rappelons ! Souvenez-vous :
Les sabots, les chaussures à semelles de bois de pendant la guerre et Michel qui a sauté et qui a cassé ses chaussures le premier jour ! Heureusement son papa était habile et a pu réparer…
Les semelles de bois articulées… Des lamelles de bois côte à côte maintenues ensemble par un morceau de cuir…
Puis plus tard les semelles « chrome » qui glissaient à tel point que j’en garde la cicatrice au front ! Non, ce n’est pas une trace de chaussure, mais j’ai glissé et me suis affalée sur le montant en marbre de la cheminée…Avec ma belle robe à fleurs rouges, croquet blanc autour du cou, du sang partout ma sœur qui criait et la voisine affolée… Et je ne faisais pas la sotte, je mettais le couvert pour quand maman rentrerait…
Et puis les semelles « crêpes »… Celles-ci aussi, qu’est-ce qu’elles glissaient quand le sol était humide! Mais surtout…Elles se décollaient, cela ne durait pas longtemps avant que je marche avec des chaussures qui baillaient devant !
Maintenant les chaussures sont souples et plus sécurisantes, gros progrès !!!
Vous vous souvenez les anciens ?
Zut, j’ai encore un vaisseau qui a claqué dans un doigt, ça fait mal et ça chauffe, mon doigt est tout raide ! Heureusement c’est la main gauche !
Quand on a eu besoin d’un chirurgien, pour les yeux ou pour toute autre intervention, on pense à lui avec reconnaissance, à juste titre.
Je voudrais tout de même rendre hommage à l’équipe qui l’accompagne, car il n’est pas seul !
Il y a ceux qui font les paperasses, inscriptions et autres, il y ceux qui lavent le corps à soigner, il y a ceux qui essuient les débordements en tous genres, ceux qui passent les outils, ceux qui rassurent, ceux qui endorment, ceux qui réveillent, ceux qui… Il y a plein de gens autour dans l’ombre et nous n’y pensons pas. Ils travaillent sans gloire et sans un merci et pourtant ils sont indispensables, et, à Ussel en tous cas, tous tellement gentils et souriants, attentifs. Alors je voulais leur dire Merci et attirer l’attention sur eux…
En écrivant ceci cela m’a rappelé, par la forme, une comptine pour enfant que l’on dit en montrant chaque doigt de la menotte !
C’est une petite fontaine où les oiseaux vont boire… (on chatouille le creux de la main)
Il y a celui qui les attrape, celui qui les plume, celui qui les fait cuire, celui qui les mange…(et chaque fois on prend un nouveau doigt pour finir avec l’auriculaire que l’on secoue en disant )« et rien du tout pour le petit rouquiouquiou…
Evidemment je n’aimais pas que l’on mange les oiseaux alors je l’avais échangé contre un petit jardin où les carottes poussent ahahah On ne les plume pas, alors, mais on les épluche !
Allez, l’histoire…
LA FOUINE…7/10
Les hommes cherchent…
Le père est mort d’inquiétude et claque des dents d’autant plus que le froid de la nuit descend et il n’est pas trop couvert, étant parti plus tôt sans penser que cela durerait si longtemps.. Qu’est-ce qui a bien pu arriver à la gamine ! Pourvu qu’elle ne soit pas grièvement blessée ! Il l’a voit dans un bain de sang ! Et lui qui n’a pas prié depuis le catéchisme se surprend à appeler Dieu à son aide. Il n’est pas sûr d’y croire mais, à tout hasard, il n’a plus que cette faible espérance pour se raccrocher…
Le vieux Bilou qui les accompagne est connu pour ne jamais se séparer de sa chopine. Et généreusement il offre une gorgée de son mauvais alcool pour réchauffer les cœurs…. Juste une gorgée la fiasque est petite !
Ah enfin voici le propriétaire qui arrive avec sa voiture suivi du maire.
Le propriétaire poilu, hirsute, est désolé, dit à peine bonjour et s’énerve déjà de devoir être au milieu d’un tel drame !
-« Bon, que le chien n’entre pas !
-Si, c’est lui qui peut trouver la gosse !
-Non, cela va foutre la pagaille !
Les gendarmes interviennent :
-Le chien est tenu et pas agressif, nous en avons besoin…
-Bon. Mais ne faites pas de bruit, allez doucement…
-Mais qu’est-ce qu’il y a là-dedans ?…
-Des loups.
-QUOI ! C’est une explosion de Quoi ? Des Loups ? Et la gamine qui… Mon Dieu, mais qu’est-ce que font ces loups ici ?
-Ce n’est pas le moment dit sèchement un gendarme. Que dit le chien ?… »
Mais déjà Lucien s’était écarté, suivant son animal qui cherche renifle et fouille… Plus ils avancent et plus des bruits s’élèvent ici et là, des plaintes, des hurlements sourds… On ne voit pas les loups mais on les devine, on les sent tout proches…
-« Certains sont dans de grands enclos mais certains sont libres dit le propriétaire
-Pourraient –ils faire du mal à la gosse ?
-Je ne pense pas, j’ESPERE QUE NON !
-Le chien tire ! dit Lucien…Elle ne doit pas être loin… Là mon chien cherche, va, tu vas la trouver… »
Il appelle doucement…
-« La Fouine, tu es là ? C’est Lucien et Canaille ! Réponds ! »
Et une voix d’enfant à demi-endormie s’éleva dans la nuit froide :
-« Je suis là ! Vous êtes venus ! J’ai faim ! »
Et les hommes se sont approchés, et les lampes ont réuni leurs faisceaux en un seul point et ils ont vus, ébahis…
A suivre…
Ce soir c’est Noël ! Je pense et J’ESPERE avoir bien peu de lecteurs aujourd’hui et demain car je souhaite que le plus de gens possible soient à préparer Noël pour une soirée de fêtes en couple ou en bonne compagnie ! Je souhaite des petits enfants autour de vous car ce sont eux qui font Noël !
Et pour les esseulés, les alités, les handicapés, je pense à vous et vous souhaite de retrouver dans la tranquillité et le confort de vos maisons et dans la douceur de vos mémoires, les images et sentiments des Noëls passés…
De tout cœur avec chacun de vous, de fête ou de souvenirs….
Ouf, Ca y est ! L’œil de Michel est épluché de sa cataracte !
Levés à 5.30, j’ai eu la grande joie de réveiller…le coq !!!Comme il n’est pas question de laisser à manger la nuit à cause des souris, les gallines n’ont plus rien à manger au matin, je suis allée leur mettre du grain et de l’eau propre et la lumière de ma lampe de poche a réveillé le chef ! Les autres n’ont pas bougé.
Et j’ai trouvé encore une souris à demi mangée prise au piège et une autre qui m’a filé entre les doigts et qui était à grignoter l’appât à côté du cadavre de sa deuxième frangine ! Il nous faut faire un effort pour nous rappeler que c’est naturel, et que nous sommes trop sentimentaux !
Les routes étaient bien dégagées, pas de soucis, mais un peu de brouillard et je me suis aperçue que Michel voyait nettement moins bien la nuit !
Pas un chat sur le parking extérieur à l’hôpital aussi Michel a installé ma « petite rouge » le nez en avant pour m’éviter une manœuvre !
A l’hôpital, du personnel souriant et efficace, prêt à rire, cela fait du bien, cela détend !
Beaucoup de conseils qu’ils n’hésitent pas à nous répéter en plus de la feuille imprimée qu’ils nous donnent. Bien !
Pendant que Michel étaient dans les mains des soignants, j’ai fait…OK. J’ai tenté de faire !... mes mots croisés américains, cela me fait faire des exercices, car la gymnastique cérébrale est très différente entre écrire, lire, et chercher des mots d’après des définitions plus ou moins astucieuses.
Je ne peux pas lire, si je m’y implique je serai abrutie quand quelqu’un me parlera le temps que je sorte de l’histoire, et si je lis sans trop rentrer dans le texte, je ne me rappellerai rien de ce que j’ai lu ! Les mots croisés se lâchent quand on veut.
Et « Coco-bel œil » au globe de plastique pour le lui protéger, est revenu vers 11h, guilleret et après avoir « petit déjeuné » offert par l’hôpital !
Par contre moi je n’avais rien dans l’estomac mais même pas faim.
Je me suis rattrapée une fois à la maison.
Michel semble ne pas avoir souffert, en tous cas beaucoup moins qu’à me voir conduire au retour je pense !!! Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris le volant et…la voiture AUSSI a vieilli et j’avais du mal à passer mes vitesses, il y a du jeu maintenant. Michel la connait mais moi je ne la reconnaissais pas!
Nous sommes pourtant arrivés sains et saufs. En partant j’avais dû retirer les bitoniaux qui barraient la route et au retour Michel s’apprêtait à descendre pour le faire quand je me suis exclamée :
« Hey ! ne bouge pas, y a plus rien !!! »
Et cela m’a donné l’impression d’un accueil de bienvenue sur NOTRE route, qui va à NOTRE maison !!!! » « E.T.MAISON !!! »
Et malgré son handicape Michel a tenu à faire la marche arrière dans le raidillon en équilibre au-dessus du vide ! Je reconnais ne m’être pas trop défendue !
Et voici la suite de l’histoire…
LA FOUINE…-6/10
Où est-elle ?
A 7h cela devenait alarmant. Aucun des autres gosses ne se souvenait de l’avoir vue aller quelque part.
-« Bon je vais la chercher et elle va voir ce qu’elle va voir ! »
Mais au bout d’une demi-heure éternelle, le papa revint pale et désarmé :
-« J’ai regardé partout, je ne la trouve pas. Et maintenant la nuit commence déjà à tomber… Je vais aller chercher les hommes et on y retourne…
-« On vient avec vous…dit la maman sans réfléchir.
-Non, reste avec les gosses, les autres voudraient venir et qui garderait les enfants et les maisons ?
Ne t’inquiète pas, à nous tous on va la trouver…
Chacun des hommes, soit une bonne dizaine, armés de lampes, passent devant la maison de Monsieur Lucien. Le père va frapper à sa porte à nouveau :
-« Vous n’avez toujours rien vu, rien entendu ?
-Non répond l’homme en retenant son chien.
-Bon on va la chercher.
-Je viens avec vous, mon chien la trouvera !
-Vous croyez ? Doute le pauvre père un peu ironique…
-Oui. Elle et Canaille ont un contact spécial »
-Eh bien allons et espérons. »
Ils rattrapent à grands pas le groupe qui appelle à tous les échos en fouillant l’air de plus en plus sombre de leurs torches…
Monsieur Lucien parle à Canaille et lui dit de chercher La Fouine. Le chien part, Monsieur Lucien suit…
-Où allez-vous ? demande le père en le voyant s’écarter du groupe…
-Canaille m’emmène vers La gamine, je luis fais confiance.
-Ne partez pas seul ! Il fait nuit il pourrait vous arriver quelque chose ! Attendez, je vais avec vous !
Hey, les hommes ! Vous continuez et je vais par-là avec Monsieur Lucien et le chien ! Yvan tu souffleras dans ta trompe de chasse si vous la trouvez ! »
Le père et Lucien s’enfoncent dans les frondaisons bien peu accueillantes…
-« Mais elle n’a pas pu aller par-là ! C’est plein de ronces !
-Mon chien dit qu’elle est passée par-là… »
Pendant ce temps dans le groupe plus bas, un homme décide :
« -Ecoutez, il fait nuit, maintenant cela devient sérieux, moi je remonte avertir la gendarmerie.
-Oui, répondent plusieurs des gars, tu as raison, mais le temps qu’ils arrivent, c’est qu’on est loin d’eux !!! Mais tu as raison il faut que cela nous couvre aussi. D’accord vas-y… »
Les uns et les autres cherchent …. Cherchent… Le temps passe…
Et soudain, comme s’y attendait le brave homme, c’est Le chien et Monsieur Lucien qui trouvent le vélo de la gosse !
_ « Par ici !!! Par ici !!! »
-Mais qu’est-ce qu’elle est venue ficher ici ???? »
Les hommes qui étaient plus bas remontent à toute vitesse. Tout le monde fouille dans les fougères entre les arbres, rien, rien…
-« Regardez dit le père. Elle pouvait monter sur cet arbre pour voir par-dessus le grillage !
-Ce serait bien d’elle ! »
Et en effet, le grillage de protection ne finit pas vertical. Pour empêcher les évasions des occupants quels qu’ils soient, le haut est retourné et incliné vers l’intérieur ! Et il est évident qu’il est abimé à cet endroit…
-« Cette sale môme aura voulu s’appuyer pour voir plus loin et elle sera tombée ! » dit un des hommes que l’anxiété rend coléreux.
Les hommes ne peuvent passer et à travers le grillage, de leurs dix lampes ils fouillent en vain, ne voient rien , rien…
Il faut demander à entrer…
Ils redescendent vers la plage et frappent à la porte, mais aucune réponse, aucune lumière, il n’y a personne….
Les gendarmes arrivent. Ne peuvent rien de plus mais appellent avec de gros talkies walkies, réveillent le maire pour lui demander de prendre contact avec le propriétaire et qu’il vienne avec célérité et …la clé.
A suivre…
Samedi est né et nous sommes réveillés frais et dispos après une bonne nuit. Michel n’a pas mal et a profité d’un sommeil sans coupure…et moi aussi. TOUT VA BIEN!
Nous sommes très « Moi tout seul » aussi je craignais les défenses de Michel aux soins et que ses mains soient avant les miennes etc. Ses notions d’hygiène sont très aléatoires ! Mais il s’est retenu et m’a gentiment laissée faire, il a seulement tenu à retirer la coque lui-même parce qu’elle s’était à demi décollée cette nuit. Normalement il ne fallait que « soulever » mais… Donc ces premiers soins de gouttes et de pansements se sont bien passés !
Je vais commencer à penser NOËL !
Et vous ? En plein dedans ????
Je vous souhaite un joyeux samedi, et de bons yeux pour tout voir !
Avec, évidemment, toutes mes amitiés joyeuses !!!!
Il n’y a de neige que chez nous…A moins qu’elle n’en remette une couche cette nuit ! Tout ira bien!
Merci Mésange pour ce texte que j’adopte et partage !!!!
Tribunal administratif de Nantes ... succulent… !!!
SVP. Lisez cette lettre elle vaut son pesant d'or........
Cher Monsieur le président du Tribunal,
J'ai pris connaissance il y a quelques jours de votre décision d'interdire la crèche de Noël traditionnellement installée dans le hall du Conseil Général de la Vendée.
Quelle mouche vous a donc piqué ? Vous avez fait des études je suppose. Peut-être savez vous donc que Noël vient du latin "Natalis" qui veut dire Naissance. Alors je vais vous livrer un secret que vous voudrez bien transmettre à vos confrères qui peut-être nagent avec complaisance dans la même ignorance que vous. La naissance dont-il est question est celle d'un certain Jésus de Nazareth né il y a un peu plus de 2000 ans.
Je dis ça parce qu'étant donné que vous n'avez pas interdit les illuminations de Noël, je suppose que vous ignoriez ce détail. Voyez-vous, Noël n'est pas l'anniversaire de la naissance du Père Noel ( je suis désolé si je casse ici une croyance ancrée en vous ) mais bien celle de ce Jésus. Interdire une crèche sans interdire toute manifestation publique de cette fête est aussi stupide que si vous autorisiez la fête de l'andouillette tout en interdisant la consommation d'andouillette le jour de la fête de l'andouillette.
La crèche c'est ce qu'on appelle une tradition. Et ne me faites pas croire, Monsieur le Tribunal, que le principe de la tradition vous est étranger. Sinon comment expliquer que les magistrats exercent leur métier dans un costume aussi ridicule si ce n'est parce qu'il est le fruit d'une tradition ? Vous êtes un briseur de rêves Monsieur, vous êtes un étouffeur de sens.
La crèche c'est Noël et Noël c'est la crèche. La crèche c'est aussi l'histoire d'une famille qui faute de droit opposable au logement est venue se réfugier dans une étable. C'est un signe d'espoir pour tous les sans abri. La crèche c'est aussi un roi arabe et un autre africain qui viennent visiter un juif. C'est un signe d'espérance et de paix en ces temps de choc de civilisations, de conflit au Moyen Orient et de crainte de " l' autre " attisée par des attentats horribles. La crèche c'est aussi des éleveurs criant de joie et chantant dans une nuit de décembre. Connaissez vous beaucoup d'agriculteurs qui rigolent en cette période de crise? La crèche c'est un bœuf, symbole de la condition laborieuse de l'homme. Enfin, la crèche, c'est un âne, même si une rumeur court disant que cet âne a quitté la crèche en 2014 pour rejoindre le Tribunal administratif de Nantes et ne semble pas en être revenu.
Malgré le fait que vous allez sans doute, par souci de cohérence, vous rendre à votre travail le 25 décembre, je vous prie de croire, Monsieur le Tribunal,à l'expression de mes souhaits de bon et joyeux Noël.
Jean Pierre Santon
Et vous avez droit aussi à la suite de l’histoire !
LA FOUINE…5/10
Que se passe-t-il à l’ « En bas » ?
Le petit village est bruissant de murmures… Chacun se pose des questions, en pose à ses voisins et personne ne sait y répondre…
Depuis quelques temps quelqu’un a acheté le bois d’En-Bas et y construit quelque chose…
Il y a pas mal de passages de camions et de voitures, de machines aussi, et les parents disent aux enfants de rester près des maisons, on ne sait ce qui se passe. Les papas sont allés à la mairie, mais Monsieur le Maire est resté très discret. Oui, c’est vendu, quelqu’un s’y installe, mais il n’a pas à dévoiler ni son identité, ni ses projets, tout a été contrôlé et c’est régulier. Toutes les assurances de sécurités seront respectées il n’y a rien à craindre.
Inquiets les habitants ont objecté :
-Mais la rivière ? Ils vont nous couper l’accès à la rivière ?
-Pas du tout. Ils vont clore leur espace autour de la « ferme brûlée » mais ils laisseront le passage au long de la Claire et ne toucheront pas à la plage.
Quand les allées et venues de matériel se sont arrêtées, les enfants ont été autorisés à aller voir…après que quelques parents soient allés inspecter les alentour pour être certains qu’il n’y avait rien de dangereux.
Mais tout le monde fut frustré car…on ne voyait rien….
Le bois était grand et très serré et l’on ne pouvait voir quoi que ce soit entre les végétaux au-delà de quelques mètres à peine !. Le terrain était bordé maintenant de grillages solides, hauts de 2mètres au moins. Du côté de la place il y avait maintenant un bâtiment qui servait de jonction au grillage de chaque côté. Si bien que pour entrer dans le parc il fallait passer par cette construction.
Les habitants ont croisé de temps en temps un homme qui semblait être installé là. Sans âge apparent du fait qu’il avait le visage dissimulé dans une toison débordante de cheveux, barbe et moustache à se demander s’il était aussi velu même sous ses vêtements souillés. L’homme avait répondu poliment mais brièvement au bonjour sans s’attarder, faisant bien comprendre qu’il n’avait pas envie de bavarder. Il ne semblait pas avoir d’accent encore qu’il était difficile de savoir vraiment.
Dans le doute les enfants ont été sérieusement avertis de ne faire que passer sans s’arrêter devant la maison, de ne jamais y entrer, de ne jamais y aller seul.
Monsieur Mareil, du village d’en haut, ayant du matériel, avait ouvert le chemin et une autre plage plus bas. Elle n’était pas si grande mais permettait tout de même aux enfants d’y jouer. Pendant qu’il y faisait des travaux, il avait tiré un filet pour limiter l’endroit où les enfants pouvaient patauger en sécurité, ce qui avait vexé les grands mais rassuré les parents.
La vie reprenait donc normalement, les grands dévalant devant et les plus petits peinant derrière en criant : « Attendez-nous ! »
Ils ne manquaient jamais d’aller dire bonjour et bonsoir à Monsieur Lucien, et à Canaille qui leur sautait dans les jambes avec joie en jappant !
Souvent une maman donnait un petit quelque chose à donner au brave homme devenu l’ami de la communauté.
Et toujours L’angélus rappelait les enfants à l’heure à la maison.
Seulement ce soir-là, La Fouine était en retard. Au début les parents n’ont été que mécontents de cette désobéissance, puis inquiets de ce que pouvait bien avoir inventé ENCORE cette gamine à l’affut de tout !
A suivre…
Je serai peut-être trop occupée après demain pour poster le blog, je vous demande de bien vouloir m’en pardonner et ne vous inquiétez pas, mon affection restera à flotter autour de vous !
Il a fait BEAU ! Toute la neige n’est pas partie, mais cela fait du bien ! L’ennui c’est qu’il y en a encore sur la route…Mais pas partout. De toute façon nous allons certainement faire des courses cet après-midi, ainsi nous verrons l’état de nos voies de circulation….A moins que la neige et le gel ne reviennent… Tout est possible !
Ma sœur s’est lancée dans l’aventure de l’auriculothérapie. Je ne suis pas certaine qu’elle appelle cela ainsi car c’est un peu particulier. Ma sœur a beaucoup de choses sur les bras y compris un mari handicapé et sa vie est lourde. Comme en plus c’est une femme toujours très active, elle finit par ressembler à une cocotte-minute.
Son docteur lui a planté des clous dans le bord de l’oreille. Ce ne sont pas des clous de charpentier, ils sont tout petits, et elle les garde, ce n’est pas comme l’acupuncture alors que là, les aiguilles sont retirées…Sauf sur les hérissons, mais je ne sais s’ils sont stressés ou non, ils n’en ont pas l’air tout compte fait ! C’est peut-être grâce à leurs pointes qu’ils sont cool !
Revenons à ma petite sœur, ce n’est pas une personne très convaincue des médecines parallèles. Elle semble avoir renoncé à l’homéopathie comme à l’acupuncture. Mais sa docteur devait être particulièrement convaincante pour lui donner l’envie d’essayer…et…Eh bien cela semble fonctionner !
Cela ne fait pas mal, juste qu’il faut se souvenir de ne pas se frotter les oreilles bêtement, mais c’est comme ceux qui ont des tas de piercings ! La différence c’est que cela semble discret. Et elle dit se sentir beaucoup plus détendue. Elle-même reconnait qu’il y a peut-être un effet placebo, mais elle a tendance à penser que non, que cette fois ça marche.
Avez-vous déjà entendu cette façon de soigner ? Avez-vous rencontré des résultats positifs ? Ce serait bon à savoir !
Mes poules m’ont fait un œuf !!! Enfin…UNE poule a pondu ! C’est gentil et j’aimerais bien qu’elles se remettent au travail !
Dommage que vous communiquiez peu en retour, on aurait pu échanger nos souvenirs de notre plus beau Noël ou du plus beau cadeau de Noël que nous avons reçu !
Toute petite je me souviens d’un radiateur électrique qui chauffait « pour de vrai »…Drôle de cadeau pour une gamine de 2 ou 3 ans. C’était une marraine qui a disparu très vite sans se souvenir qu’elle avait signé pour ma protection devant Dieu ! ahahah Je ne la connais pas du tout, même pas son nom.
Mon plus beau cadeau vers 15 ans ce fut mon appareil photos…Et oui déjà j’étais accro ! Hélas je n’avais pas d’argent pour acheter des pellicules mais je savais que j’avais l’appareil et avec un peu de chance… Il ne m’a servi que plus tard, et puis, une fois mariés nous sommes passés à un reflex car nous faisions de la photo notre profession en tirant le portrait des enfants en porte à porte. Mais je garde un bon souvenir plein de tendresse et d’émerveillement de mon cube Kodak !
En adulte j’ai eu de beaux cadeaux par Michel, mais le plus merveilleux de tous furent les 12 volumes de l’encyclopédie Larousse !!! C’était ENORME et tellement une surprise et toujours ce besoin de savoir, c’était Internet avant Internet et encore maintenant c’est vers eux que je me tourne le plus souvent, et quand je dis me tourner, c’est physiquement exact puisqu’ils sont derrière mon dos !
Vous ne me direz pas, mais repensez au cadeau qui vous laisse le plus beau souvenir….
Le femmes critiquent souvent la « nullité » des cadeaux offerts par leurs maris… Et pourtant, si vous vous mettiez à leur place, vous seriez touchées……
Ainsi voici ce que j’ai trouvé dans ma cuisine en descendant de mon bureau en fin d’après-midi...et il y en a derrière la planche à droite: :
Devant mon air surpris Michel a dit :
-« Ca ne te dérangera pas trop ? Mais j’ai pensé que si je ne peux couper du bois et surtout ne pas le descendre s’il neige avec cette histoire d’œil, ainsi tu auras de l’avance…. »
Voilà, c’est un cadeau d’homme et j’en avais les larmes aux yeux. Je POUVAIS couper et ramener du bois ! Mais ça c’est CADEAU !!!!
Et puis voici l’histoire :
LA FOUINE…4/10
Le chiot suite :
Et puis non, plutôt que d’attendre le retour de La Fouine, faisons nous souris et allons voir ce qu’il se passe, voulez-vous ?…
La gamine arrive, roulant de son petit pédalier qui tourne à toute vitesse. Elle jette le vélo dans le chemin en sautant dans un nuage de poussière et court vers la maison :
-« Monsieur Lucien !!! Monsieur Lucien ! »
Monsieur Lucien qui l’entend est inquiet de cet appel urgent et vient au-devant de la gosse qui se découpe déjà dans l’ouverture de la porte restée ouverte. Elle est à bout de souffle :
-« Monsieur Lucien, faut sauver le petit chien !
-Quel petit chien ! Arrête, respire ! Assieds-toi et respire avant de dire quoi que ce soit sinon je ne vais rien comprendre. »
Il ne faut pas plus de trois secondes pour que la petite reprenne :
-« Y a un petit chiot chez Madame Debal et il ne veut pas téter et il va mourir si on ne lui trouve pas une nourrice et il faut s’en occuper beaucoup et personne n’a le temps de le faire, mais vous, vous avez plein de temps alors vous allez sauver le petit chien !
-Mais ma chérie, dit tant bien que mal le monsieur dont la bouche se refuse à cause de sa paralysie, je ne sais pas m’occuper d’un chiot !
-J’ai toutes les explications, regardez ! dit-elle en tendant fièrement son papier…
Monsieur Lucien commence à lire et…
-Mais, déjà, comment veux-tu que j’achète un biberon et du lait je ne sais quoi ? Il n’y a rien au village, ce n’est pas l’heure du car, je ne peux pas aller en ville !…
Silence de la gosse qui n’avait pas pensé à cela !
Silence ai-je dit ? Pour La Fouine ? Vous voulez rire ! Elle a la solution !
-« Je vais faire téléphoner à l’atelier de papa pour qu’il rapporte cela en rentrant du boulot !
- Je ne sais pas, tu sais c’est une responsabilité ! Et si je ne le sauve pas, ne dira-t-on pas que c’est de ma faute ?
-Non on dira pas ! On dira… que vous l’avez sauvé parce que vous allez le faire !
-Ecoute gamine, je veux bien essayer, mais il faut m’apporter ce qu’il faut pour cela et me promettre de ne pas m’en vouloir si cela ne marche pas !
-Oui Monsieur Lucien, je vais vite prévenir, Merci Monsieur Lucien, je savais, je savais que vous vous en occuperiez ! Vous êtes trop gentil ! »
Et la gosse repart comme elle est venue, un peu moins vite cependant car dans ce sens il faut grimper. Monsieur Lucien la regarde, son sourire de travers, mais les yeux pleins de tendresse, même celui qui pleure tout le temps, et il dit à mi-voix : « Qu’est-ce qu’elle ne me fera pas faire cette gamine !!! »
Tout fut ainsi organisé, c’est même le papa qui a payé le matériel et le produit ne voulant pas ajouter cette dépense à Monsieur Lucien et La Fouine portant le chiot roulé dans un vieux pull-over serré contre son cœur, suivie de la procession des gamins et gamines avec le lait, le biberon, un vieux panier pour servir de corbeille, un petit sac de papier avec du coton dedans, une pipette retrouvée par une des mamans, un petit jouet en peluche offert par l’un des grands garçons qui avait décrété d’ un ton mâle « j’suis trop grand pour ça » arrivèrent comme les Rois Mages suivant le petit Jésus chez Lucien…
Lucien s’amusa de voir les regards glissés sur son visage par les mômes qui ne l’avaient jamais regardé d’aussi près et il ne fallut que quelques minutes pour que ces garnements oublient complètement leurs craintes et leurs réticences envers le brave homme et deviennent complices de ce sauvetage.
Je vous rassure car moi je connais la fin de l’aventure, Monsieur Lucien a sauvé le chien. Mais ce furent des heures et des heures d’attention et de soins tendres, la nuit il le gardait près de lui pour être certain que l’animal restait au chaud et en sécurité, il ne le quittait pas de plus d’un mètre pour voir s’il respirait, il avait trouvé en lui des gestes précis et délicats pour lui nettoyer les yeux , les narines, l’anus qui se bouchaient de mucus et de crotte molle, il le caressait de longues minutes en lui parlant pendant de longues heures…
Les gamins et La Fouine passaient tous les jours voir leur petit protégé et maintenant pouvaient bavarder affectueusement avec ce Monsieur qui leur faisait un peu peur précédemment, sans plus aucune difficulté pour le comprendre.
Quand l’animal a réussi à manger un peu de viande, de pâtée, et qu’il fut aussi rondouillard qu’un autre quoique resté plus petit, Monsieur Lucien est allé, le cœur gros comme une enclume, mais fier d’avoir pu sauver cette petite bête adorable pour le rendre à la famille Debal.
-« Voilà, votre petit chien maintenant va pouvoir apprendre à garder les vaches !
- C’est très gentil Monsieur Lucien et jamais je n’aurais cru le revoir ! Il est magnifique ! Mais vous ne voulez pas le garder ?
- Il est à vous.
- Non, je l’aurais laissé mourir. Si jamais vous en avez envie, si vous voulez le garder, je vous le laisse volontiers, j’en ai conservé un et l’autre je l’ai vendu.
- Ah si je peux vous l’acheter en effet je serais content car je me suis attaché à ce petit bougre !
-Si vous voulez le payer, moi je vais devoir vous payer les heures de nourrice et au prix que ça coûte je suis perdante ! Répond la bave femme avec un sourire de malice aimable !
- Vrai ? Cela ne vous gêne pas ? Vous me le laissez ?
-Mais bien sûr, cela vous fera un gentil compagnon ! Et puis si vous avez le moindre problème pour le garder, en cas de besoin, eh bien vous savez où se trouveront ses cousins pour l’accueillir! »
Monsieur Lucien n’a pas su si la brave femme parlait des autres chiens de la ferme et des environs qui s’étaient croisés depuis des générations, ou si elle parlait des enfants, mais c’est le cœur chaviré qu’il est reparti, comme l’avait fait la fouine des semaines auparavant, en serrant son petit chien sur son cœur !
A suivre….
Cette partie est un peu longue… Dites-moi , préfèrerez-vous des textes courts comme précédemment ou longs comme celui-ci ?...Vous remarquerez que je n’ai pas proposé : « ou pas du tout », car je ne pourrais peut-être pas tenir la promesse de ne plus écrire ce qui me passe par la tête ! ahahh
Je viens d’apprendre, grâce à un jeune homme, à faire des cœurs dactylographiés :
<3 N’est-ce pas tout plein mignon ?
Et bien je vous en fais plein pour une bonne journée !!!!!
Chine Joli survol en drone de la rivière Li (Chine du Sud) dans la province du Guangxi à l’ Est du Yunnan.
La capture d’images par un drone beaucoup plus stable qu’un hélico donne au film une grande souplesse et une impression de calme et de sérénité.Bon vol.
Je disais bêtement que les villes maintenant se ressemblaient toutes avec les mêmes immeubles modernes, les mêmes routes, les mêmes publicités, les mêmes grands magasins et panneaux de circulation etc…
Mais si cela est vrai pour de grosses villes nouvellement élevées, cela n’est pas valable pour les campagnes ! Ce paysage est resté vraiment Chinois et fort beau… C’est curieux et typique ces dents de montagnes serrées dans le paysage ! Et on retrouve les légendaires pêcheurs au cormoran, oiseau qui contrairement à ce qui est dit parfois n’a pas d’anneau dans sa gorge, mais une corde autour du cou pour pêcher et ne pas avaler le poisson.
Du coup, même si c’est frustrant et un frein à nos besoins d’originalité, nos maires ont raison de nous imposer de garder le caractère de nos villages lors de nouvelles installations… Imaginez une tour moderne dans ce décor chinois !
Ce que j’aime et trouve encore différent d’un pays à l’autre parmi toutes les images que nous pouvons voir, ce sont les marchés, tellement vivants et…curieux avec des produits qui n’existent pas chez nous, alors que les supermarchés du Monde ont pratiquement les mêmes produits et emballages que les nôtres, seule la langue change !
-« Mais mamie, à quoi ça sert de pas faire de fotes d’ortografes ? »
-« Tu as raison ma petite fille, tiens dis moi ce que cela veut dire :
« J’ai fait un so pour voir le maire de So qui posait le so du village sur le so du so. » !!!
(Mon correcteur est en train d’attraper une rougisse ( oui, pas une jaunisse !)
J’écrivais quotidiennement à Judy et je n’avais aucun mal à lire son anglais. Je pense qu’elle par contre devait s’offrir quelques bonnes crises de rire en voyant mes fautes et mes contresens!
Maintenant que Judy m’a abandonnée contre sa volonté, j’échange quelques courriers avec son fils et…. J’ai souvent des difficultés à comprendre ce qu’il veut me dire.
Cela ne veut pas dire que Mike ne sache pas s’exprimer, au contraire et je crois même, autant que je puisse m’en apercevoir, qu’il a une bonne orthographe.
Mais Judy s’exprimait en langage classique, littéraire je vais dire. Alors que Mike écrit langage parlé, populaire et…jeune en plus… Si bien qu’il use d’expressions que je ne connais pas et qui sont introuvables dans un dictionnaire. Et parler une langue, c’est avant tout celle-là, avec ses expressions vivantes et renouvelées, l’échange dans le quotidien du temps présent ! Du coup je vais devoir apprendre encore un nouveau langage ! J’essaie, vraiment ! Mais je ne promets rien ! ahahah Mon disque dur est plein !
En attendant, voici la suite de La Fouine…
LA FOUINE…3/10
Le chiot
Madame Debal a une chienne qui a mis bas. Je ne veux pas dire qu’elle a des chaussettes ! Ah vous aviez compris, pardon !
Il y a deux beaux petits et un tout malingre.
Vous pensez bien que tous les grosses sont tombés comme un essaim d’abeilles à la porte de Mme Debal pour « voir les p’tits chiens ! »
Mme Debal fait entrer les enfants et tous admirent en chuchotant pour ne pas effrayer la maman chien qui les connait bien et n’en a aucune crainte !
La Fouine a vite fait de repérer que le N°3 n’est pas en forme !
-« Pourquoi il est tout petit ?
-C’est comme ça, cela arrive répond gentiment Mme Debal.
-Mais il est malade ?
-Peut-être…
-Il va mourir ?
-Peut-être…
-Vous allez faire quoi ?
-Rien… Tu sais il faudrait avoir beaucoup de temps pour tenter de le sauver. Je le laisse pour l’instant en espérant qu’il voudra bien téter mais sinon, je ne peux rien pour lui !
- Mais comment le faire téter ?
-Tout le problème est là…Je ne sais pas !
-Mais le frère de Lionel, il ne voulait pas téter et on l’a fait boire au biberon et il n’est pas mort !
-Tu as raison Ma Fouine. Mais je n’ai pas le temps d’aller chercher du lait spécial et de passer ma journée à essayer de faire téter un chiot qui refuse de vivre !
-Faut une nourrice… J’vais m’en occuper moi…
-Non ma chérie, tu as bon cœur mais tu ne peux pas, il y a l’école, tu ne pourrais donner toutes les tétées, c’est très difficile, et puis il faut lui masser le ventre avec un tampon humide et tiède pour lui faire faire pipi et c’est long, tu n’aurais pas la patience…
-Il faut quelqu’un qui ait tout son temps… »
La fouine ne mit pas longtemps à réfléchir.
-Je sais qui a le temps… Monsieur Lucien !!!!
-Non, il ne va pas s’embêter avec ça, il ne supporte déjà pas grand-chose, nooon…
-Si, je sais qu’il va le faire, donnez-moi le petit chien et il va le sauver ! »
La fouine est déjà debout, cherche autour d’elle, trouve un torchon :
« -Je peux le prendre? », elle revient aussi vite et se fige au geste de Mme Debal qui l’arrête…
-« Tu es mignonne la Fouine, mais comment Monsieur Lucien pourrait lui donner ce qu’il lui faut ? Il ne le sait pas ? Il ne sait pas s’occuper d’un bébé ? Même s’il le voulait, il ne le pourrait pas ! Il faudrait que tu lui demandes déjà s’il est d’accord ! »
- « Ah oui… » dit La Fouine qui réfléchit à tout allure !
C’est tout juste si l’on n’entend pas les rouages de son cerveau qui tournent à toute vitesse.
-« Eh bien j’y vais, mais faut me dire à moi ce qu’il faut… »
Mme Debal patiemment prend un papier et un crayon et note :
Acheter :
-Un biberon pour chiot
-Du lait maternisé.
-Garder le chiot au chaud dans un chiffon doux et propre. Le manipuler doucement c’est fragile et si possible le tenir dans et avec son chiffon.
Tenter de faire boire le chiot toutes les demi-heures à peu près dans la journée. Au début essayer de faire glisser une goutte, mais ne pas forcer pour le pas l’étouffer.
Chaque fois passer un doigt doucement sur son ventre en rond sans appuyer et, s’il a bu, avec un petit morceau de coton humide et tiède qui l’incitera à faire ses besoins.
Bon courage, ce n’est pas gagné. Amicalement :
Mme Debal.
Elle donne cela à La Fouine, la rattrape pas sa jupette pour ajouter :
-« Ne t’emballe pas ! Monsieur Lucien ne voudra peut-être pas s’en occuper, auquel cas tu le rapportes. Et tu n’insistes pas ! Tu sais que ce chiot a plus de risques de mourir que de chances de survivre ! »
Et voilà notre Chipette envolée son papier à la main…
Nous allons l’attendre si vous le voulez bien.!
A suivre…si vous voulez….
Le sol et le toit de la serre et des poules sont encore bleuis de neige de nuit. Elle a du mal à nous quitter l’affectueuse !
J’ai tout de même fait trois découpages hier pour des très proches, j’en ai encore 6 à faire et demain nous sortirons certainement et ensuite je n’aurai pas le temps… Je pense que de cartes de Noël ce ne seront plus que des cartes de vœux, si j’y arrive ! Mais j’aime faire ces découpages-pliages ! Cela faisait longtemps que je n’en avais pas fabriqué….
Je vous souhaite quelque occupation amusante également, si peu que ce soit au milieu de toutes nos obligations routinières et indispensables. Cela fait du bien !!!
Je vous envoie toutes mes amitiés et la chaleur de mes sentiments pour tous !
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