Jacques BREUIL.
Bonjour les amis !
Nous discutions les amis et nous au sujet des différences de générations.
Il est certain que les conditions de vie sont complètement changées, comment savoir ce qui est bien ou mal dans cette génération –ci ? Comment les conseiller à partir d’une morale, ou de précautions qui sont complètement dépassées ?
A 12 ans les femelles humaines sont pubères et prêtes à la procréation.
C’est une fonction biologique naturelle.
A l’âge de Cro-Magnon, ils ne vivaient pas longtemps et il fallait vite faire des petits. C’est ainsi chez les animaux aussi.
Sauf que chez les animaux il y a des « saisons ».
Chez les humains nous avons voulu oublier les périodes d’ovulations pour que le désir-plaisir devienne plus fréquent et lie les couples afin de fonder des groupes familiaux, des sociétés.
A « mon » époque, les jeunes filles et surtout leurs parents, vivaient dans la terreur de grossesses avant le mariage ! Majorité à 21 ans, « yeux baissés, genoux serrés ». Enfin la nature était souvent la plus forte, il y avait bien des exceptions ! Mais l’éducation était sévère en ce sens.
Avec la pilule il n’y a plus cette contrainte. Et mon amie me disait que les gamines de 12-13 ans avaient, pour beaucoup déjà couché avec un ou plusieurs garçons !
Pour moi ce sont des gosses et cela m’effare ! La sexualité n’est pas toujours un cadeau !!! Surtout quand elle n’est qu’une copulation parce que la copine « l’a fait ! »…
Mais que dire à nos jeunes ????
Avec Cro-Magnon il fallait aller tuer l’auroch. La nature étant bien faite l’hormone des conséquences est en baisse brutale afin que les garçons ne craignent pas le danger et puissent foncer droit sur la bête.
Il n’y a plus d’aurochs depuis longtemps, mais l’hormone est la même ! Et les bêtises par manque de réflexion existent toujours !
Ils se battent, sortent le couteau, foncent en voiture, boivent ou fument du kif, sautent les filles sans égard, et ont beaucoup d’accidents…
Les parents sont désolés et veulent protéger leur rejeton mais comment faire ? Comment lutter contre leur instinct ?
Il n’y a que le temps et l’expérience qui saura les calmer et ils rentreront dans le rang quelques trois ou quatre ans plus tard… Il ne reste qu’à souhaiter qu’ils n’aient pas d’accidents graves avant….
Comment les parents pourraient-ils retenir leurs enfants, filles ou garçons ? Quelle autorité pourrait les contraindre à rester assis à faire leurs devoirs ? Si les parents ferment la porte ils sauteront par la fenêtre… Ils s’en iront et nous ne saurons même pas ce qu’ils deviennent….
De même les jeunes n’ont pas peur de manquer, ni d’avoir faim… Donc ne voient pas l’obligation de chercher un travail.
Certaines familles font de l’autorité, parents se disputant, l’un étant trop sévère et l’autre trop « cool » pour compenser. Le résultat c’est que le gosse manipule l’un et l’autre, que la discorde empoisonne toute la famille, que les frères et sœurs en supportent les conséquences et que toute la famille se pourrit.
Cette amie a pris le parti de mettre ses enfants en garde, de leur expliquer les conséquences, puis de leur faire confiance. Ils font des bêtises ? Ils en supportent les conséquences, accompagnés des parents mais pas excusés, pas dispensés des risques.
Le tout c’est d’espérer qu’ils comprendront suffisamment avant un accident quel qu’il soit….
Je crois qu’en effet, après avoir vu des familles se détruire à tenter d’obliger un jeune à faire ce qu’il ne voulait pas, que cette méthode est vaine. On ne choisit pas nos enfants pas plus qu’ils ne choisissent leurs parents pas plus qu’ils ne choisissent ce qu’ils sont et ce dont ils sont capables.
Mais il nous reste un pouvoir certain et important :
Garder confiance. Garder confiance en notre éducation et à sa transmission, garder confiance en nos enfants et en ce dont ils sont capables. Ne pas les regarder comme des répliques de nous-mêmes ou de ce que nous aurions voulu, dû, être mais de ce dont ils sont, eux, capables et de ce qu’ils veulent….
Il faut parler avec eux, expliquer, encore et encore, non comme des juges, mais comme des gens qui ont dépassé le stade de l’adolescence et qui aiment.
Je crois qu’il faut aimer n’importe quel enfant comme le sien et regarder son enfant comme n’importe quel autre !!!!
Cette conversation était suffisamment intéressante et me semblait sensée, j’ai eu envie de vous la partager.
Les nouvelles du rio :
Mésange a raison, non seulement j’ai des antibiotiques pour au moins 15 jours, une pommade à me tartiner derrière le genou, mais j’ai aussi une prise de sang à faire faire pour voir si la maladie de Lyme est déjà installée.
Encore du temps perdu ! Mais peut-être gagné sur la maladie ?
Oui Mésange, je sais que les infirmières peuvent venir me faire la prise de sang à domicile. Mais je ne suis ni malade, ni handicapée et les infirmières sont déjà TELLEMENT débordées !!!! Donc nous irons à Ussel.
Ce fut une mauvaise journée :
Je ramassais des noisettes. Michel m’a appelée. Je ne pouvais entendre en contrebas et le vent soufflant sur ma capuche. Il a eu peur et il est parti à ma recherche. Si j ’avais eu deux ans j’aurais sans doute pris une claque : il a eu peur ! Là il s’est contenté de me crier dessus, je lui pardonne, je sais… Combien de fois suis-je allée voir dans le trou s’il allait bien !!!
Ma petite tasse chérie s’est vexée d’un coup de coude maladroit et s’est jetée par terre. Mauvaise idée, elle est en mille morceaux.
Le couvercle de ma poêle s’est coincé avec l’omelette dedans qui brûlait feu éteint. J’ai tiré sur le bouchon qui m’est resté dans la main. Michel appelé à l’aide a dû utiliser toutes ses forces et ses outils, l’omelette a pu être sauvée malgré une odeur d’œuf un peu trop bronzé. La poêle a survécu et se retrouve avec un nouveau bouchon mieux fixé. Merci Michel.
Nos cartes « Vitale » ne fonctionnaient pas chez le docteur, oui chez le pharmacien qui les a remises en action, mais le 100% de Michel pour ses artères n’est plus pris en compte…Paperasses en perspective.
« Mais à part ça Madame le Marquise, tout va très bien ! »
Et passons au-dessus de tout ce matérialisme pour admirer de dernier tableau que j’ai gardé pour la fin !
Le coq de Monsieur Jacques Breuil.
De peinture et de collages tissus, n’est-il pas magnifique ? Et tellement original ! Ceux qui ont eu peur des oiseaux vus au début comme de mauvais augures n’auront aucune crainte avec ce coq plein de morgue !
Monsieur Breuil est vraiment très créatif.
Entendez-vous le coq chanter ? Moi oui…A moins que ce soient les miens qui réclament à manger ?! A oui, ce doit être cela….
-« J’arrriiiive !!!! »
Excusez-moi les amis, il me faut y aller ! Et puis vous aussi bien sûr, les tâches vous attendent !
Alors bonne journée à vous, de pluie ou de soleil peu importe, je vous la souhaite intéressante et joyeuse !
Avec toutes mes amitiés comme toujours…
LN